Document remis par PETRA au sénateur Ferrand
Dakar, le 25 janvier 2010
APE PETRA, Le bureau à M. Ferrand
OBJET : Visite de M. le Sénateur Ferrand du 26 janvier 2010
Nous remercions M. le Sénateur Ferrand et le prions d’examiner les points suivants qui seront exposés demain par l’APE PETRA.
Questions soulevées par l’APE PETRA du Lycée Mermoz
A l’occasion de la visite du sénateur M. Ferrand du 26 janvier 2010
1. Qualité de l’enseignement et recrutement des enseignants
Tirant les leçons de diverses expériences vécues au Lycée Mermoz, les parents s’inquiètent de l’évolution du système de l’AEFE : nous constatons qu’il n’y a aucune limite contractuelle au nombre de recrutements des personnels enseignants non-titulaires dans les lycées français. L’AEFE n’apporte plus de garantie sur la qualité de la formation de nombreux enseignants.
L'APE PETRA s’en inquiète et demande que l’AEFE s’engage à respecter un encadrement chiffré du pourcentage minimal de titulaires par établissement au-delà des 50% avancés aujourd’hui.
2. Frais de scolarité et prise en charge
La maitrise des frais de scolarité qui nous semble être la seule réponse raisonnable au problème de financement comme nous l’avons déjà exposé lors des rencontres auxquelles nous avons été invités lors des débats des Etats généraux, la visite du député M. Mancel ou du Sénateur de la commission des finances, n’a apparemment toujours pas trouver échos : quel est l’avenir de la prise en charge dans le second degré ?
Envisage-t-on de l’étendre ? Si oui à quels niveaux ?
Quelles réponses ont-elles été apportées aux problèmes d’iniquité et de financement qui ont été soulevés à diverses reprises et en particulier lors des débats sur l’avenir de l’enseignement français à l’étranger ?
L’APE PETRA rappelle une fois de plus que l’AEFE avait annoncé que la construction du nouveau lycée n’entrainerait qu’une augmentation mineure de 1 à 2 % des frais de scolarités, or ce ne fût pas le cas :
à la rentrée 2010-11, une augmentation de 10 % est prévue
2009-10 : 7 %
2008-09 : 5 %
Une fois le lycée terminé, les parents s’attendent à un engagement de l’AEFE sur les frais de la scolarité, évidemment
3. Ouverture des nouveaux bâtiments du Lycée Mermoz
Alors que nous en sommes au stade d’envisager l’ouverture prochaine des nouveaux locaux qui, en offrant plus d’espaces disponibles, apportent également la possibilité d’envisager de nouveaux horaires, les parents, à travers leurs représentants, souhaiteraient être associés plus étroitement aux réflexions et pas seulement consultés lors d’une réunion du conseil d’établissement. Ils pensent entre autres, qu’un réaménagement, non seulement des horaires hebdomadaires, mais aussi du calendrier annuel est nécessaire – comme l’anticipation de la date de l’ouverture de l’année scolaire, pratiquée ailleurs dans la sous-région, afin d’améliorer le rythme scolaire avec les bénéfices positifs qu’on peut en attendre[1].
Avec l’ouverture des nouveaux locaux, les parents demandent à ce que le problème de la restauration des élèves soit définitivement résolu avec l’ouverture d’une cantine. Or des informations inquiétantes et contradictoires circulent à ce sujet. Les parents réitèrent leur demande que les élèves disposent d’un moyen de restauration correct à un coût qu’ils espèrent qu’il sera raisonnable.
D’autre part, compte tenu de la faiblesse des transports en commun à Dakar, la compagnie qui rempli le rôle de transport scolaire actuellement est loin de satisfaire la demande. Ils demandent qu’une réflexion soit engagée à ce sujet avec l’établissement et la compagnie qui assure le transport, pour examiner un possible élargissement.
4. Etats généraux sur l’avenir de l’enseignement français à l’étranger
Les parents d’élèves avaient été associés au débat en mars 2009 sans avoir à ce jour d’informations sur la suite des questions abordées ; en particulier sur le financement de l’enseignement français à l’étranger. Les points discutés alors, avaient concerné l’implication du secteur privé, l’augmentation du nombre de recrutement d’enseignants en local etc. Les parents souhaiteraient savoir où en est l’état de la réflexion.
[1] Il faut noter qu’actuellement l’année débute en mi-septembre pour se terminer avant la mi-juin (les enfants du collège ont 3 mois et demi de congés alors que les parents paient 10 mois pleins de scolarité…). Autre conséquence négative, les rencontres parents-professeurs ne peuvent être programmées qu’au cours du second semestre.